Ma jument imaginaire...

C'était la nuit où je t'ai rencontrée,
Une belle et chaude nuit d'été.
Je m'approchais d'un très grand pré,
Quand tu as surgit de nulle part,
Que tu galopait au hasard,
Et que moi je t'admirais...

J'en m'en souviens comme si c'était hier,
Cette galopade, c'était la dernière,
La dernière que je passait à tes côtés,
Car bientôt le soleil allait me réveillé.

Tu es ma jument imaginaire,
Une jument extraordinaire,
Et chaque nuit, je t'attend impatiemment,
J'attend ton petit hennissement,
Celui qui indique que tu es là,
Que tu seras toujours avec moi...

Mais demain est un autre jour,
Et j'ai peur que tu disparaisse,
Que tu t'en aille pour toujours,
Car tu es pour moi une princesse.

Tu es ma jument imaginaire,
Et la seule pensionnaire,
De mon coeur brisé,
Car de toi, je n'ai que rêvé !