Commençons par le commencement.
Alors que nous sommes de Belgique, avec mon ancien manège, nous sommes partis en randonnée en France, à Salesches. Et c'est là que nous avons trouvé une dizaine de chevaux sauvages, poulains jument et étalons forcément, tous ensemble. Il fallait les faire fuir car dans notre groupe, nous avions des juments en chaleur et les étalons sauvages les avaient bien repérées! En les chassant pour notre propre sécurité, ils se sont tous dirigés vers un mur de 2 mètres où tous se sont arrêtés sauf quelques étalons, qui ont franchis ce mur. Un de ceux ci est passé à travers, et puis, il y avait ce cheval rouan, presque bai, qui l'avait passé avec fierté avant de partir galopé dans les vastes étendues vertes derrière. Impressionné, mon ancien moniteur décide de le reprendre, peu importe le temps que ça durerait. Ils étaient tous pas très épais, mais mon père avait craqué sur une petite jument. Des somnifères, 4H pour les attraper, une demi journée de patience pour le van et 1 semaine après, les voilà chez nous. Deux petits chevaux, deux prénoms. Népal, ans environ, appartenant alors à mon ancien moniteur et moi, qui avais eu une petite pouliche de 2 ans, Olympe. Elle, fut chez moi, en prairie, avec mon poney qui n'était pas encore à moi et Etoile, la jument de mes parents. Népal, lui, fut mis en box. Un cheval dangereux, caractériel, très sauvage et étalon. Très vite, on lui fit faire des saillies, car il était demandés et puis, il fut castré pour son caractère. A 4 ans et quelques mois, il fut monté pour la première fois et affirma son caractère. Personne ne voulait le monté, trop vif, trop agressif. 2 clavicules cassées sur 1 an pour mon moniteur et des gamelles en masse. Moi, du jour où on l'avait trouvé, j'avais craqué dessus et malgré ce qu'il était, j'en étais folle! Puis, une fois après avoir bien travaillé, on me proposa de le monté et après ces 20 minutes, j'en fus encore plus fan! Finalement, au fil des temps, je devins sa cavalière. Une lueur de complicité se faisait voir entre nous, malgré les nombreuses fois où j'ai atterris à l'hôpital. Très vite, nos résultats se sont fait voir en cso. A nos premiers concours, notre première saison, nous finissons 2è d'un challenge en 80 cm... 2007, nous rapportions une coupe après presque chaque concours. Et un an plus tard, nous finissons gagnant du masters annuel, en 2008, sur une hauteur d'1m25. Et c'est là que le cauchemars à commencé. Après ce concours, 2 acheteurs. Il mettaient 3000 euros chacun pour l'avoir, lui, un sans papiers. Heureusement, mon moniteur refusa et donc, je continuais sur son dos. Puis, une cavalière le voulut en demi pension, alors que moi je le montais gratuitement ... Heureusement pour nous, encore une fois, elle ne l'a pas prit en DP, mais pouvais le montait quand elle le souhaitait. Finalement, au fil du temps, je ne savais plus rien faire avec lui car elle s'en occupait tout le temps. Puis, il fut en vente. Alors, elle le prit en demi-pension pour qu'il ne soit plus à vendre, et je ne pus plus m'en occuper 2009, alors que je l'avais plus monté depuis une demi année, il fut boiteux. Exercices trop intensifs, piste trop profonde ... La cavalière partit du manège et Népal se retrouva en box pendant 8 mois, sans sorties, sans guérison, rien. Puis, je décide de prendre le risque de m'en réoccuper, juste le brosser et sortir, mais il boitait toujours. Le 6 mai 2010, on me fit une surprise : On l’emmène dans une clinique privée de grands chevaux sportif et il fut soigné. J'avais un planning à suivre pour 6 semaines.
Le jours de notre reprise des concours en 90 cm et 1 mètre, 4 mois plus tard, nous finissons 4ème et 2 semaines plus tard, nous enchaînons à nouveau les coupes!
Entre temps, il arriva un accident à Olympe, ma jument sauvage sur qui j'avais tout fait de mes propres mains et 2 mois plus tard, je dus prendre la pire décision qu'était celle de l'euthanasiée. Je fus anéantie, je n'avais plus gout à rien, j'ai fais une dépression et rien ne s'est arrangé. 6 mois après sa mort, je fêtais mes 18 ans, dans une salles, avec 125 personnes, "ami(e)s", famille etc ... et une grosse surprise m'attendait.
Un jour, sans vous mentir, j'avais rêvé qu'on m'offrait Népal sur la musique " You raise me up". Je ne sais même pas pourquoi.... Je suis sortie de la salle, les yeux cachés et cette musique retentissait dans la cours. Et lorsque j'ouvris les yeux, Népal m'attendait, avec une grosse cocarde rouge autour de l'encolure, toiletté. C'était un 23 avril 2011...

Voilà notre histoire

j'en ai les larme au yeux !! j'attends des photos avec impatience moi =)

Des chevaux sauvages ... Mais vous les avez pris, comme ça, sans rien demander ? J'veux dire, ils aurait pu être à des gens qui les avait mis en alpage, ça arrive souvent en montagne, mais ce n'est pas pour autant qu'ils sont libres .. non débourré éventuellement mais pas libre. Enfin, je trouve ça assez bizarre ...

Et sinon depuis que Népal est à toi vous faites quoi ensemble ? Vous enchaînez toujours les concours (et les coupes) ?

Ha, la question que beaucoup se sont demander. Pas de panique, on ne les a pas "volé".
Je m'explique mieux :

Là où nous logions, c'était un gîte assez grand et peu connu à ce moment. Derrière ce gîte, il y une prairie très très vaste, on voyait même pas l'horizon, et ces fameux chevaux en question étaient là. MAIS, ils avaient un "propriétaire". En fait, le monsieur à qui appartenait et appartient toujours les lieux avait, il y a des années, acheté plusieurs chevaux, étalons, hongres et juments pour un petit prix et les avait mit dans cette prairie qui fait des km. Il les avait acheté pour tondre l'herbe, rien de plus. Ils n'étaient pas sauvages ceux là, je pense. Forcément, des étalons mélangés aux juments, bah, ça fait des goss! Du coup, il s'est retrouvé avec des poulains, qui eux plus tard, ce sont encore reproduit encore et encore au fil des temps. Du coup, il s'est retrouvé avec une dizaines, voir 20taines de chevaux, qu'il n'avait jamais pu approcher. Les plus vieux, les premiers, ont étés vendus à petits prix, mais les autres, ils ne savaient rien en faire. Jamais eu un contact avec l'homme, ils avaient jamais été touchés, ne savaient pas ce qu'était du foin, ni même des granulés, connaissaient que l'herbe et l'eau et on pouvait pas les approcher a moins de 20m voir + quoi.
Et quand nous sommes arrivés et que mon ancien moniteur à vu Népal sauté le mur de 2 mètres avec d'autres, il avait demandé en rigolant au type, si on pouvait en reprendre. Et le monsieur, tout sérieux, à dit qu'il ne demandait pas mieux, car ils n'en faisait rien et ne pouvais quand même rien en faire, seulement, il a dit qu'on devait se démerder car les approcher n'allait pas être facile, alors leur mettre un licol et les montés en van ...
Nous sommes revenus 15 jours plus tard, avec un vétérinaire de chez nous, nous avons mit ( enfin ils, car j'étais trop petite ) 1 journée entière pour les avoir, mettre un licol ( la mienne a été plus facile ) et mettre dans le van. Malgré qu'ils étaient endormis, euh, je me rappelle les avoir vu à plusieurs reprises très dangereux.

Bref, du coup, voilà comment je me suis retrouvés avec ces chevaux.
La mienne, que j'avais nommé Olympe, à vécu 1 an en près chez moi, avec mes autres chevaux... Et même si j'ai mis du temps à l’apprécier, à savoir l'approcher, elle a été relativement facile au débourrage.
Quand nous l'avions repris, même Népal, ils n'étaient pas trop en état, et comme elle était mince, nous ignorons qu'elle porté un poulain, malgré ses 2 ans, seulement.
Elle a mis bas chez moi quelques mois après son arrivée, mais il été prématuré et avons dû, à mon plus grand regret, l'euthanasiée.

Enfin, leur début de vie.
Alors avec Népal, on enchaîne plus les coupes, non, car j'ai arrêté pendant 1 an les concours. On a eu une mauvaise passe et des problèmes du passé on fait surface seulement maintenant donc je répare les pots cassés. Nous avons repris doucement les concours, mais je n'y vais plus souvent et me concentre un peu plus sur le plat.
:-)

À ça me rassure parce que c'était quand même bizarre quoi.

Non, moi, du moins mon père et je l'espère, ne se serait jamais permis de prendre des chevaux sans savoir s'ils ont un propriétaire ou non. La, c'était vraiment car le type était désespéré de se retrouver avec tout ces chevaux.

Ton Avatar c'est une photo du moment où on te l'a offert avec la cocarde rouge ?

Oui, c'est le jour où on me l'a offert, un peu avant que je ne saches qu'il soit là :-)

C'est tellement génial Je crois que tout le monde a déjà rêvé de se faire offrir son cheval avec un "ruban" autour de lui